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jeudi 27 décembre 2007

Essaouira, l'île de Mogador


Où dormir à Essaouira?
L'île de Mogador, située non loin de la ville actuelle d'Essaouira sur l'océan atlantique, recèle les traces d'une installation remontant à l'époque phénicienne.
Il s’agit du site phénicien le plus extrême à l'ouest de la Méditerranée occidentale. Les premières fouilles archéologiques, effectuées en 1950, ont permis de récolter sur le site des pièces de monnaies, des fragments en céramique et d'amphores d'époque romaine. Les sondages ouverts sur le site en 1951 ont mis au jour, à plus de deux mètres de profondeur, un matériel nettement plus ancien (lampes puniques, épigraphie sémitique). Les fouilles entreprises entre 1956 et 1959 ont mis au jour, dans
les niveaux inférieurs, une abondante céramique phénicienne, accompagnée de fragments d'amphores grecques et de vases chypriotes du VIIème siècle av. J.-C., ce qui permet de remonter la première occupation du site à la deuxième moitié du VIIème - début du VIème s. av. J.-C
Au Vème siècle, le site de Mogador semble être abandonné au moment même où la pénétration punique s'accentue dans le nord du Maroc; seules quelques amphores prouvent que l'île est encore, épisodiquement, fréquentée avant l'installation maurétanienne. A Mogador sont situées les îles purpuraires du roi Juba II. Au cours des travaux de 1957 une grande habitation maurétanienne fut découverte, elle sera remaniée et agrandie à l'époque romaine.

vendredi 14 décembre 2007

Tanger, le Royal Golfa


Où dormir à Tanger?

Inauguré en 1917 par Moulay Abdelaziz, le Royal golf de Tanger est le premier des nombreux et magnifiques parcours du Maroc.
C’est sous sa Majesté Hassan II, que les architectes, Cotton et Pennink l’on modernisé tout en lui conservant son caractère naturel. Le parcours de 18 trous ondule parmi les cyprès, les pins et les sapins, les eucalyptus.. Les fairways franchissent la montagne, descendent, remontent... Le trou n°5, un par 4, réclame une attention soutenue et beaucoup de dextérité : une côte abrupte coincée entre les sapins et un green minuscule et pentu... La récompense est à la hauteur : à perte de vue, les
toits de Tanger la blanche s'alignent sous le soleil.
Le club-house surplombant le putting-green et le practice donne sur un grand jardin égayé par une fontaine.

mercredi 5 décembre 2007

Mohammedia, le Royal Golf

Crée dans les années 20, le Royal Golf de Mohammedia est dessiné en bordure de l’océan Atlantique, situé à 17 KM de Casablanca, il déploie la splendeur de ses 18 trous tout au long des 5917 m que forment le parcours.
Fortement venté, du fait de sa proximité de la mer, il demande certaines prouesses aux golfeurs notamment si leur balle venait à tomber sur ses dunes de sables recouvertes de cactus.
Au trou N° 9, retour dans les bois, parmi les odorants pins maritimes, son green est joliment défendu par une armée de fleurs. Un parcours technique pour golfeur aimant composer avec le vent.

jeudi 29 novembre 2007

Essaouira, le bastion de Bab Marrakech


Le bastion de Bab Marrakech servait autrefois de poudrière et d’entrepôt de munitions….
C’est l’édifice défensif le plus important du côté terre. Il se présente sous forme d’une batterie circulaire qui couvre un angle de 270° qui permet de dominer la quasi-totalité des accès Est de la médina d' Essaouira.
D’un diamètre de 35 m, le bastion occupe une superficie d’environ 1000m2.Sa structure, solidement bâtie en moellons et pierre de taille, est composée d’un double mur extérieur relié à un noyau central par une enfilade d’alcôves voûtées découpant ainsi l’espace en 11 compartiments identiques communicant tous par une galerie en coursives.

mercredi 14 novembre 2007

Essaouira, histoire de la ville

Dès le moyen age, les Navigateurs Portugais y créaient un comptoir qu’ils nommaient Mogador…de là ils exportent le sucre…. Les pirates en fonts aussi une de leur base arrière.
En 1765, le sultan alaouite Sidi Mohammed Ben Abdellah fait construire à Mogador un port pour développer le commerce vers l’Europe et l’Amérique.
Le sultan fait appel aux services d’un ingénieur français originaire d’Avignon, Théodore Cornut pour dessiner le plan de cette agglomération. Seule cité de l’ancien Maroc à bénéficier d’un plan d’urbanisme, cette nouvelle ville sera baptiser Essaouira, « la bien dessinée »
Théodore Cornut, dessina des remparts à la Vauban, des rues larges et
rectilignes et trois quartiers principaux destinés à accueillir respectivement les musulmans, les juifs et les chrétiens. Pour ces derniers on bâtissait même des maisons d’inspiration européenne avec plusieurs étages et de larges fenêtres extérieures.
Depuis sa fondation au XVIIIème siècle et jusqu'au début du XXème siècle, Essaouira a joué un rôle fondamental en tant que port international d’échange commercial entre le Maroc et le reste du monde. Plusieurs consulats ainsi que des négociants de différents pays s'y sont établis.
Comme toutes les centres historiques du Maroc Essaouira recèle d’importants monuments historiques de grande valeur architecturale :Les remparts, La Sqala de la médina, le bastion de Bab Marrakech, les portes de la médina et la Mosquée Ben Youssef.

lundi 29 octobre 2007

Safi, Musée National de la Céramique


Le Musée National de la Céramique à Safi est situé dans une ancienne kasbah d’origine Almohade, au fil des siècles, elle eu de nombreuses affectations.
Entre 1508 et 1541, les portugais l’on doté de la grande tour, où l’on remarque d’ailleurs les armoires du Roi Portugais Emmanuel.
Sous la dynastie Saadienne, le sultan Moulay Zidane équipa la forteresse en canons hollandais, merveilleux spécimens de l'art de la renaissance.
Vers le XVlllème siècle, le monument est devenu un lieu de séjour pour les rois et les princes alaouites.
Sous le Protectorat français, il servit de siège au Contrôleur civil.
Après l'indépendance, le monument a abrité successivement plusieurs administrations pour devenir, en 1990, le musée national de la Céramique.
Le Musée National de la Céramique se compose de plusieurs sections : collection de céramique de Fès, de Meknès, de Safi, de céramique vernissée verte de Meknès et de Tamgrout, céramique du Tafilalet….

mercredi 24 octobre 2007

Les Alaouites

Le vide politique laissé par les Saadiens dura près de 60 ans. Au cours cette période le pays était subdivisé en petites entités politiques régionales à trait religieux comme la principauté de Tazerwalt au Sous.
C’est alors qu’en 1664 un prince, Moulay Rachid , réussit une campagne de réunification du pays et fonde la dynastie alaouite. Moulay Ismaïl qui succéda à Moulay Rachid, se devait d’assoire l’autorité de l’Etat et de d’imposer les attributs de la souveraineté. Son règne qui dura 50 ans fut celui de la construction de l’ordre politique. Après lui la dynastie se maintient défiant à chaque époque les vicissitudes internes et les dangers externes jusqu’à ce que le protectorat français prit pied au
Maroc en 1912. Grâce à la lutte du roi Mohammed V et du peuple marocain le pays obtint son indépendance en 1956. C’est ainsi que commence une ère nouvelle placée sous le signe de l’unification et de la reconstruction du pays. La dynastie alaouite règne toujours au Maroc sous l’égide du souverain Mohamed VI.


mardi 25 septembre 2007

Casablanca, La Mosquée Hassan II



Financée en partie par le peuple marocain dans le cadre d’une souscription nationale et inaugurée le 30 août 1993, la mosquée Hassan II (conçue par l’architecte français Michel Pinseau), est un chef-d’oeuvre architectural.
Symbole d’un islam ouvert sur le monde et sur la science, selon le vœu de Hassan II et construite en partie sur l’eau, à la pointe extrême du Mghreb ! Elle perpétue, sur le mode pharaonique, la tradition de la recherche architecturale et d’innovation technique qui a marqué la ville blanche depuis sa création. On est impressionné par le gigantisme de cet ensemble unique : arcs interminables, portes cyclopéennes, masse écrasante du minaret (qui lance son rayon laser à près de 30 km en direction de La Mecque).
L’édifice religieux est prévu pour recevoir 25 000 fidèles à l’intérieur et 80 000 sur l’esplanade qui le prolonge.
Il aura fallu le concours de 35 000 artisans venus de Safi, Marrakech et Fès et six ans de travaux du groupe Bouygues, qui en assura la réalisation. L’ensemble du site couvre 9 ha, dont les deux tiers ont été gagnés sur la mer. En plus de la mosquée elle-même, s’étend un vaste complexe de bâtiments destinés à abriter bibliothèques, écoles coraniques et centres de conférences, dont l’achèvement reste à l’état de projet.
A l’intérieur de l’édifice, tout est grandiose et monumental ; le luxe et le raffinement de la décoration exalte le savoir-faire artisanal marocain : fresques et zelliges aux motifs géométriques, bois peint et sculpté, stucs aux dessins inextricables, arabesques aux motifs dessinés ou calligraphiés, couleurs lumineuses, tout témoigne du talent et de l’esprit novateur des artistes marocains. Après avoir franchi l’une des 25 portes en titane et en laiton, on entre dans l’immense salle de prière, soutenue par 78 piliers. Moucharabiehs en cèdre, en ébène et en acajou, revêtements de marbre et d’onyx, lustres italiens de Murano habillent l’ensemble. Le plafond coulissant, une masse de bois de cèdre de 1 100 t, permet par grande chaleur d’ouvrir la salle de prière au ciel…La toiture est recouverte de tuiles vert émeraude, couleur symbole de la plénitude spirituelle en terre d’islam. Les salles d’ablution aux vasques en forme de lotus se trouvent au sous-sol (occupé également par des hammams et des bains turcs).

vendredi 7 septembre 2007

Essaouira, une âme cosmopolite

Située à l'intersection de plusieurs "mondes", arabe, berbère, africain, européen, elle a bâti sa prospérité sur le commerce, longtemps entre les mains d'une importante communauté juive.
Essaouira a été, et demeures, cosmopolite. Arabes, Berbère, Juifs, Noirs africains et Européens ont contribués à forger l’âme de cette ville. Côté mer, la cité s’ouvrait sur les échanges avec l’Europe ; côté terre, elle attirait les tribus voisines : au nord les Chiadma, arabes, et au sud les Haha, berbères.
Dés sa création, une communauté de juifs commerçants s’est installée dans la citadelle. Elle se distinguait notamment dans le travail d’orfèvre, comme certains berbères avec lesquels elle
échangeait des motifs.
De nombreux descendants d’esclaves noirs achetés par les sultans alaouites composent également la population souirie. Islamisés, ils conservent toutefois des traditions animistes au sein des fameuses confréries gnaoua.
Enfin, depuis une dizaine d’années, des français s’installent dans la région de façon saisonnière ou plus régulière, pour une paisible retraite ou un investissement dans le tourisme, à quelques heures de Marrakech

mardi 4 septembre 2007

Essaouira la douce

Essaouira se trouve sur la côte atlantique, à l'ouest de Marrakech (2h30 en bus). Ville de 70000 habitants, elle conserve néanmoins le charme indolent d'une petite cité marocaine.
A Essaouira, l'idéal serait d'arriver par le mer. Admirer la presqu'île avec ses maisons blanches et ses remparts ocre, débarquer sur la Sqala du port, franchir la porte de la marine, s'ouvrir à la grande place de Moulay El Hassan puis se faufiler dans les ruelles. Mais voila, cette découverte reste le privilège de quelques pêcheurs. Pour les humbles voyageurs terrestres, l'entrée dans la vieille ville pressente toutefois un intérêt certain du côté de la porte du lion, Bab es Sbaa en arabe.
Comme si ce nom révélait déjà une force tranquille. La blancheur de la chaux, la douceur du climat, la clarté du ciel et le chant des mouettes inspirent ici une quiétude spontanée.
Surplombant le mer, enracinée dans la roche, la Sqala - Plate-forme d'artillerie - se tourne vers l'océan où, entre les créneaux, pointent quelques canons.
Aujourd'hui, la cité fortifiée a heureusement perdue toute atmosphère belliqueuse. La gentillesse des Souiris s'est forgée une réputation dans le pays. Ainsi le promeneur flâne sans contrainte, sous la variation d'ombres et de lumières, dans un espace entièrement piéton. Les boutiques artisanales de plus en plus nombreuses avec l'essor touristique, offrent un panorama saisissant de couleurs et de parfums. Tanneries, ébénisteries, herboristeries, travaux d'orfèvres ou de tapissiers...les produits exposés vont du plus anodin au plus insolite.

mercredi 4 juillet 2007

Essaouira, la sqala


La Sqala qui fait front à l’océan constitue la fortification principale de la médina d’Essaouira
C’est l’édifice défensif le plus important du côté terre. Il se présente sous forme d’une batterie circulaire qui couvre un angle de 270° qui permet de dominer la quasi-totalité des accès Est de la médina d' Essaouira.

D’un diamètre de 35 m, le bastion occupe une superficie d’environ 1000m2.Sa structure, solidement bâtie en moellons et pierre de taille, est composée d’un double mur extérieur relié à un noyau central par une enfilade d’alcôves voûtées découpant ainsi l’espace en 11


compartiments identiques communicant tous par une galerie en coursives.

lundi 4 juin 2007

Essaouira, les portes de la médina


Les Remparts de la médina d’Essaouira proposent 2 types d’architectures de portes…
Bab Doukkala, Bab Marrakech et Bab Sbaa sont des ouvrages de style marocain caractérisées par leur caractère saillant par rapport à la courtine et leur ouverture extérieure et intérieure en arcs en plein cintre.

Le second type de portes dont la porte du Port, construite en 1769 est un exemple significatif est un ouvrage monumental surmonté d’un fronton triangulaire de style grec supporté par des colonnes cannelées. Elles est reliée à la Sqala ou Skala du port par un petit pont qui enjambe un petit bassin où sont ancrées de nombreuses barques de pèche.


jeudi 31 mai 2007

Essaouira, la Mosquée Ben Youssef


Située dans la partie Sud-Est de la médina, la mosquée Ben Youssef est l’un des édifices les plus importants et les plus imposants d’Essaouira.
Une grande partie de la façade de la Mosquée s’appuie sur les remparts qui bordent le Méchouar. La surface de plus de 2000m2 couverte forme un trapèze accolé à un triangle, l’oratoire est composé de trois nerfs parallèles au mur de la qibla. Un patio rectangulaire donne un certain recul à la salle de prière où au milieu coule une fontaine à ablutions.

mardi 15 mai 2007

Festival Gnaoua d’Essaouira


Où dormir à Essaouira?

Les Gnaoua sont les descendants d'anciens esclaves originaires d'Afrique Noire. Constitués en confrérie à travers le Maroc, les Gnaoua sont des maîtres musiciens (maâlem), des joueurs de crotales, des voyantes, des médiums et des adeptes.
À l'heure du festival, Essaouira, ancienne Mogador, s'éveille aux cris des mouettes et s'endort aux sons du Guembri et des qraqebs.


Le festival Gnaoua d’Essaouira attire des visiteurs du monde entier et se tient mi-juin sur la place des fêtes devant Bab Sbaa. Essaouira est méconnaissable durant ce festival - toute la ville vit dans la fièvre gnaoua. Tous les hôtels sont réservés des mois à l’avance, et toutes les chambres qui peuvent être libérées pendant la fête sont louées à prix d’or.

jeudi 3 mai 2007

Essaouira, les remparts


Où dormir à Essaouira?

La muraille de la ville d’Essaouira marie deux systèmes défensifs.
Le premier se développe côté terre ferme et porte les traits de l’architecture militaire marocaine. Il s’agit d’une ligne de remparts flanquée de tours barlongues et percée de portes monumentales de type alaouite.

Le second, protége la ville côté océan, ici l’architecture est franchement de type européen et porte en lui les caractéristiques de Vauban.

vendredi 27 avril 2007

Villa à louer à Essaouira





Baoussala située dans un océan de verdure à 10 minutes d' Essaouira et des plages, est une maison à l'architecture délicieusement décalée. Abritée des vents violents de la côte, c'est le bien-être, le calme, le dépaysement, l'espace, la convivialité que nos hôtes trouvent ici, dans une maison où l'on se sent chez soi.





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